La recherche vocale, tendance de demain ?
Le moins que l’on puisse dire est que les assistants vocaux prennent de plus en plus de terrain, bouleversant les codes de la recherche web classique. L’ère numérique de demain est en passe de devenir une ère du parler. Ce qui obligera certainement les marques à s’adapter si elles veulent apparaître dans les résultats de recherche nouvelle génération.
En effet, l’on peut considérer que les années 90 correspondaient à l’ère du clic, les années 2000, à celle du tactile et les années 2010, à l’ère du parler. Les assistants vocaux sont de plus en plus présents et nous simplifient les tâches au point que certaines personnes ne s’en passent plus.
Effectivement, selon une étude récente de l’entreprise américaine d’analyse publicitaire Comscore, 89% des personnes possédant un assistant vocal affirment l’utiliser chaque jour. De plus, on estime que d’ici 2020, la moitié des recherches web se feront via la recherche vocale.
En effet, pourquoi perdre du temps à taper grossièrement des mots clés dans une barre de recherche quand on peut dire notre requête de façon précise à notre outil performant. Les assistants vocaux sont d’ailleurs d eplus en plus efficaces, performants et intuitifs. Ceux-ci sont également de plus en plus rapides pouvant traiter 200 mots par minute. Tandis qu’une recherche web classique prend trois fois plus de temps que parler à un assistant tel que Siri ou Alexa par exemple.
Le changement commence déjà à prendre aujourd’hui avec 40% des internautes utilisant la recherche vocale contre 25% il y a 4 ans. D’ailleurs, toujours selon Comscore, d’ici 2020, la moitié des requêtes Google se feront via interface vocale.
Ainsi ce qu’on appelle aujourd’hui le v-commerce émerge de plus en plus. Les spécialistes prédisent même que celui-ci passera à 40 milliards de dollars en 2022 contre seulement 2 milliards en 2017.
Ainsi, dans le futur une recherche vocale plus précise pourra amener un seul résultat de recherche ce qui contraint les entreprises à se préparer dès maintenant en matière d’adaptation dans leur politique de référencement.